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 (amjad) Yippee ki-ay, motherfucker.

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Amjad Nearim
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PATRONUS : Tom Hardy
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MessageSujet: (amjad) Yippee ki-ay, motherfucker.   (amjad) Yippee ki-ay, motherfucker. EmptyMer 29 Aoû - 1:08

Amjad Nearim
❝ écoute Israël, Adonai est notre Elohim, Adonai est Un . ❞

(amjad) Yippee ki-ay, motherfucker. 726615tomh2


IDENTITÉ COMPLÈTEAmjad Samuel Nearim AGE & DATE ET LIEU DE NAISSANCEvingt six ans, un quatorze mai NATIONALITÉMesyen ORIGINES Israelien de par sa mère, egyptien par son père. ACTIVITÉcuisinier, possède son propre restaurant. Refourgue un peu tout ce qu'on lui demande de refourguer. STATUT SOCIALcélibataire GROUPEl'agneau blanc


Dernière édition par Amjad Nearim le Lun 3 Sep - 11:45, édité 9 fois
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Amjad Nearim
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MessageSujet: Re: (amjad) Yippee ki-ay, motherfucker.   (amjad) Yippee ki-ay, motherfucker. EmptyMer 29 Aoû - 1:08

❝ la citation d'un savant fou, poète oublié, gamin entêté. ❞

(amjad) Yippee ki-ay, motherfucker. Tumblr_m9iyk6vbMR1rcja75o1_r2_500



Bereshit


J'ai dix neuf ans, un toit, ma mère et mon père dans le jardin, ma petite sœur à genoux près du puits, à regarder l'eau presque inexistante au fond, hurlant ses questions dans une semi langue, des mots, sons, qui n'ont encore aucune consistance, un fil discontinu, verbes d'enfant. J'ai dix neuf ans et je me tiens face au plafond du monde, face au Sinaï qui toise notre village, qui regarde d'un œil serin et millénaire la ferme de mes parents, le toit de chaume, les champs de blé doré, la rivière qui serpente et apporte l'harmonie au paysage. Le souffle n'a pas d'entrave, il va et vient, ampli les poumons d'une consistance fraiche et salvatrice. Tout est bon ici, tout n'est qu'Un. L'Elohim veille sur son peuple du haut du Sinaï, d'un œil de feu qui brûle légèrement ma peau satinée. Je renverse le crâne vers l'arrière, ouvrant les bras vers une divinité invisible et imprononçable. Le mot liberté n'a pas besoin d'être exprimé, le mot liberté est le nom du tableau que je foule tous les jours, dans lequel je vis, j'évolue. Un mélange savant d'or, de reflets d'argent, d'un bleu limpide. Le prisme égyptien d'une terre qui est notre. Ce n'est pas elle qui nous a chassés. Ma mère chante en lavant le linge dans la rivière, ses genoux frottant inlassablement le sable. Adonaï comme une offrande nous offre la pluie, une pluie chaude fouettant le visage, guérissant la chaleur qui consumait la chaire. Et encore, liberté nous brûle les lèvres. Liberté, liberté. Tu imagines ça Amjad ?
Les traits du père sont déformés par un sourire illuminant son visage. Ses yeux rient aussi, et Amjad semble ne jamais l'avoir connu aussi heureux. C'est le bonheur qui transpire de ces rides creusées, des sillons satinés de son visage. C'est la liberté qui fait de nouveau battre son cœur de vieux travailleur, qui guérit ses mains meurtries de mineur. Amjad baisse la tête en couvrant un léger rire quand son père glisse sa main dans ses cheveux bruns. Amjad semble avoir retrouvé ses sept ans, quand son père lui parlait inlassablement de cette histoire, de cette sorte d'Eden qui avait été sa maison pendant un temps, cette terre qui l'avait vu naître, à l'ombre du Sinaï, sous les yeux de son Elohim. Son père tousse, s'étouffe, et Amjad se lève pour aller lui chercher un verre d'eau. Ses yeux à lui ne voient plus que la terre brûlée de Tethaley. Ses yeux sont témoins de la folie de quelques hommes, folie cancéreuse qui soulève le peuple. La liberté dont parle père a les goûts nostalgiques d'un rêve éteint, d'un rêve à apprendre. Il ne s'imagine le Sinaï que Horèv, sa vie est devenue l'assèchement. Ça n'a pas duré.




Dernière édition par Amjad Nearim le Lun 3 Sep - 12:31, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: (amjad) Yippee ki-ay, motherfucker.   (amjad) Yippee ki-ay, motherfucker. EmptyMer 29 Aoû - 1:13

MOONINSILVERCUP


et ta terre sera bergerie ;


Les portes du restaurant claquent. Yaël me fait un signe de main, me balance un salut connard avant de filer à travers les cuisines, rentrer chez lui. La grande salle vide, les lumières baissées au maximum, j'approche d'une des tables vide de toute décoration, tire une chaise pour me poser dessus. Léger soupir, je passe une main sur mes yeux, les frotte doucement. La fatigue se fait doucement sentir après le rush de ce soir. Derrière la peur du gouvernement, derrière cette sorte de crack boursier, de partage inégal des richesses, certaines personnes s'accrochaient toujours à une sorte d'espoir, une illusion palpable. Ils jouaient à faire semblant, s'attroupaient en famille, à deux, ou seuls derrières une de mes tables, passait commande d'un des plats proposés, la liste s'amenuisant au fur et à mesure. L'espoir des uns, nourris l'espoir des autres. Ça serait trop simple de tout balancer. Il n'y a pas de retour en arrière, on peut s'accrocher autant qu'on le souhaite, les choses évoluent, défilent et nous emporte comme le remous d'une mer. Alors on continue de lutter contre le reflue. Se laisser bercer préconise la noyade. Pause terminée, j'attrape mon paquet de clopes, en déloge une pour la coincer entre mes lèvres. Briquet, flamme, la fumée s'engouffre dans mes poumons. Retour à la cuisine. Poubelles attrapées, je pousse de l'épaule la porte du fond, m'engouffre dans la ruelle pour les jeter. « C'est toi A-Bomb ? » Je ne tourne pas la tête, continue sur ma lancée. Les pas s'agitent sur le sol sablonneux, heurtent un cailloux qui claque dans un bruit métallique contre une porte. « J'ai besoin de ton aide mec. » « C'est de l'aide de Dieu dont on a besoin. » La clope tremble entre mes lèvres, la fumée s'échappe une nouvelle fois et je continue d'avancer, balance les poubelles dans le grand conteneur. « Mec, j'ai vraiment besoin de ton aide. » « Vince ? » Je me retourne enfin, frottant mes mains l'une contre l'autre. Tout le monde a besoin d'espoir, et chacun le trouve dans d'infimes petites choses. Ce n'est pas le diable qui se cache dans les détails, c'est l'Elohim. J'offrais mon restaurant comme bergerie sans pour autant en être le berger. Le jour accueillait l'espoir muet, ceux pris dans le mouvement, venu chercher le moment en famille, sentir de nouveau la communauté coincée entre quatre murs. La nuit, la bergerie accueillait le loup. Le loup est le lâche et le courageux. Le loup solitaire se bat jusqu'à la mort, mué par la peur. Le loup protégé par la meute se bat pour sa communauté. C'est un gamin qui me fait face, un gamin aux paupières lourdes et grisâtres, un gamin aux dents pourris. Camé, rongé, le loup solitaire. Le gamin hoche la tête. Encore un envoyé par Vince. « Dans une heure, tu reviendras et prendras le sac blanc. Tu prends ce qu'il y a dedans, tu déposes l'argent, et tu te casses. Sayonara. » A Bomb pouvait vous fournir ce que vous vouliez, A Bomb accueillait dans son restaurant les membres de l'agneau noir sans prendre appui. Il regardait défiler le mouvement et apportait son aide à qui lui demandait. Il suffisait de demander, et A Bomb vous trouvez votre came, vos explosifs, vos armes, vos cartes, passes, licences. Il n'y a qu'un principe que ma bergerie suit. Aide toi et Dieu t'aideras. Le berger pactise avec les loups pour ne pas se faire envahir.


______________________________________


et partout, tu seras sirène ;

De jour comme de nuit, Tethaley est envahie par le chant des sirènes. Il n'est jamais devenu doux à l'oreille, des booms dégueulasses qui peuplent maintenant les cauchemars des jeunes du Mesyë. Posé sur le toit du restaurant, une bière dans une main, une clope dans l'autre, je contemple la ville qui m'a vu naître. Yaël détaille avec la curiosité d'un gamin, debout, proche du bord, le dos courbé vers le dédale de ruelles. Le labyrinthe aurait englouti Thésée, le fil d'Ariane aurait brûlé, consumé par les loups de Tethaley. Yaël ne tient pas en place, danse d'un pied sur l'autre en s'esclaffant. Consommés par la folie des autres, c'est un véritable ras de marrée. La chaleur du soleil brûle notre peau, et je lève la canette de bière en son honneur. En leur honneur. A Yaël et sa putain d'excitation face au déchaînement humain, au Soleil qui nous finira peut être avant le gouvernement, aux émeutiers, l'agneau noir, qui joue au chien et au chat avec les coqs du pays. Mon rire éclate également quand les sirènes des voitures des flics retentissent près de notre quartier. Elles sont partout, nuit et jour. On se croirait dans un mauvais remake de Mad Max, en plein capharnaüm. Père, ne leur pardonnez pas car ils savent ce qu'ils font.


Dernière édition par Amjad Nearim le Lun 3 Sep - 12:08, édité 3 fois
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Amjad Nearim
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GRAINS DE SABLE : 6
PATRONUS : Tom Hardy
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MessageSujet: Re: (amjad) Yippee ki-ay, motherfucker.   (amjad) Yippee ki-ay, motherfucker. EmptyMer 29 Aoû - 1:14

SUNINGOLDENBAG

gif
© crédit

Condensé : Raphaëlle, vingt ans, présente tous les jours, cam épouse moi.


Dernière édition par Amjad Nearim le Lun 3 Sep - 12:10, édité 1 fois
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Ikbal Rhor
Ikbal Rhor


ANIMUS :
Bien sûr si tu me demandes pourquoi je saurais pas. Bien sûr puisqu'on est là pour ça pourquoi pas toi. Tu l'aura ta fin. Allez vient. On va parler là-bas d'autre coins de rues, d'autres points de vues, de creux d'autres bras, d'êtres inattendus qui t'attendent déjà. T'arrête pas. Va t'en juste mourir à quelques pas d'ici, rien ne sert de courir si c'est pour caner là. Va t'en juste mourir ailleurs que dans ma vie, ailleurs que dans mes bras. Car il arrive encore que parfois, ou par corps ou par foi, fruit d'hasard et de détours on se retrouve là. À revoir le jour, comme s'il était vrai, et nous voir dans cette tour le mal qu'elle nous fait. À revoir le jour et arracher aux lèvres sans discourt, l'amour qu'il nous fallait. Bien sûr si tu me demandes pourquoi je saurai pas. Est c'que t'es sûr que c'est à moi qu'il faut demander ça ? Moi j'le balance toute la journée ce couplet rance et délavé à des plus morts, à des plus froid, à des plus violacés que toi. À des moins pitoyables aussi va. T'arrête pas. Moi j'voudrais qu'un jour c'est mon tour d'être allongé sur la trottoir. Avec toute une foule autours, assoiffée de mort ou d'espoir. Et puis c'est moi qui serait l'histoire et c'est à moi qu'on la conterai. Et j'regarderai mon traine brancard et j'lui dirai : tu peux y aller.

GRAINS DE SABLE : 27
PATRONUS : ANNE SPECKHART
CREDIT : MISCHIEVOUS WINK
SONG-FIGHT : T'ES BELLE - VENDEUR D'ENCLUMES

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MessageSujet: Re: (amjad) Yippee ki-ay, motherfucker.   (amjad) Yippee ki-ay, motherfucker. EmptyVen 31 Aoû - 22:40


Aller j'te souhaite officiellement bienvenu monsieur muscle (amjad) Yippee ki-ay, motherfucker. 3510096238. Tu ressembles à batman comme ça Raphou, et ça te va drôlement bien au teint ! (amjad) Yippee ki-ay, motherfucker. 336913281 Si t'as la moindre questions tu sais où sonner What a Face

En dehors de ça, voilà t'es deux mots : BERGERIE ; SIRÈNE

bonne chance pour la suite de ta fiche (amjad) Yippee ki-ay, motherfucker. 336913281
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Amjad Nearim
Amjad Nearim


GRAINS DE SABLE : 6
PATRONUS : Tom Hardy
CREDIT : CISCOKID.

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MessageSujet: Re: (amjad) Yippee ki-ay, motherfucker.   (amjad) Yippee ki-ay, motherfucker. EmptyLun 3 Sep - 11:44

J'en ai fini avec mes anorexiques rachitiques, maintenant je tâte les muscles.
En tout cas, merci mon chat (amjad) Yippee ki-ay, motherfucker. 3632373061 Depuis le temps qu'on attendait ce forum, j'espère faire une fiche à la hauteur de SOD I love you
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Dorâm Solal
Dorâm Solal


ANIMUS :
Dieu terrasse l'Homme ; l'Homme déboulonne Dieu ; et alors que le mal étend son empire, les mères continuent de faire leurs conserves de fraises. T'façons, les puissants ne sont pas aussi débiles qu’on le suppose. Assis sur le sommet de la fourmilière, ils se contentent d’en observer le mouvement.

GRAINS DE SABLE : 72
PATRONUS : KEIR GILCHRIST
CREDIT : CISCOKID
SONG-FIGHT : PLAGUE - CRYSTAL CASTLES

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MessageSujet: Re: (amjad) Yippee ki-ay, motherfucker.   (amjad) Yippee ki-ay, motherfucker. EmptyLun 3 Sep - 15:49



Ta fiche est une putain de réussite, une petite merveille. J'avais envie de dire que j'adore surtout l'anecdote de ses 19 ans. Mais dans le restaurant c'est géniale aussi, sa façon de s'intégrer dans l'histoire est admirable et très bien pensée. Puis la dernière partie, avec la dernière phrase : waoh. T'es validé avec tout les honneurs ! Et on se dégotte un lien au plus vite (amjad) Yippee ki-ay, motherfucker. 336913281
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MessageSujet: Re: (amjad) Yippee ki-ay, motherfucker.   (amjad) Yippee ki-ay, motherfucker. Empty

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